La Paz et Tupiza – Du 2 au 5 décembre

Arrivée à La Paz

Nous quittons le Chili avec une certaine impatience : on a hâte d’être en Bolivie ! Nous recroisons nos amies les infirmières à l’aéroport qui repartent en France. C’est la fin des vacances pour certains !

Nous partons de Santiago et encore une fois, la compagnie LAM a excellé en matière d’organisation. Elle possède environ 30 comptoirs (soit plus de la moitié de l’aéroport) mais seulement une personne s’occupe d’enregistrer les bagages pour environ 200 personnes (soit tous les passagers qui doivent se rendre à Iquique). Nous mettons donc une bonne heure avant de pouvoir enfin détenir nos cartes d’embarquement.

Aparté n°1 : C’est fou comme nous pouvons être impatients face à une telle mauvaise organisation. Ce n’est pourtant pas par manque de temps puisque nous ne sommes pas pressés… comme quoi, quelques habitudes ne changent pas : on peste toujours face à une piètre organisation !

Nous avons  pris le vol Santiago – Iquique (nord du Chili), puis Iquique – La Paz, soit environ 3h de vol au total et quelques pauvres biscuits en guise de déjeuner.

C’est donc à l’aéroport d’El alto que nous atterrissons en fin d’après midi, soit à près de 4000 mètres d’altitude… El alto est un immense plateau et appartenait à La Paz les années 50. C’est désormais une ville à part, et l’aéroport le plus haut du monde.

Notre hôtel se situe au centre, à 3500 mètres de dénivelés (Hostal Maya Inn, 140 bol la nuit pour deux, soit un peu moins de 20€). C’est avec un mal de chien que nous montons la rue qui mène à notre hôtel (tout est tellement plus difficile en altitude !).

Aparté n°2 : On le précise tout de même : il existe très peu de rues « plates » à la Paz, il faut toujours monter ou descendre pour arriver à un endroit !

L’acclimatation à La Paz

Nous n’avons strictement rien fait la première journée, ainsi que la matinée du lendemain pour une seule et bonne raison : Nous ne pouvions pas vraiment bouger.

Et oui, on a vraiment souffert de l’altitude (surtout Lauriane) : envie de vomir, nausées, mal de crâne, jambes lourdes… Nous n’avions jamais été si haut finalement, et nous n’avons pas eu le temps de faire les fameux paliers nécessaires à une bonne acclimatation (500 mètres de dénivelés par jour après avoir passé 2000 mètres d’altitude).

Il aura fallu donc 24h à notre organisme pour commencer à s’habituer au manque d’oxygène du à l’altitude. Et il faut le dire, la mate de coca à bien aidé !

Alors alors, pas d’inquiétude à avoir à propos de cela. Il faut des tonnes de feuilles de coca pour faire de la cocaïne (ce n’est donc pas les 6 pauvres feuilles qui sont mises dans le thé qui vont nous rendre stones hein), et le maté de coca (du thé avec des feuilles de coca) est très connu pour aider à s’acclimater.

Le lendemain après midi, nous avons donc un peu fait le tour de notre quartier (une tortue nous aurait dépassé tellement nous allions lentement), quelques emplettes (deux pulls en laine de lama, 2 bonnets et deux paires de gants pour l’équivalent de 30€) et nous avons réservé notre bus pour le lendemain soir direction Tupiza. Nous ne visitons pas à fond La Paz car nous reviendrons à la fin du mois pour récupérer nos amis qui viennent nous voir!

C’est en se baladant dans la ville qu’on se rend compte que les boliviens sont complètement différents des chiliens (notre seul point de comparaison pour l’instant). Toutes les dames de plus de 35 ans ont un style bien particulier : des couches et des couches de vêtements, une longue jupe, des collants, des tresses très longues et noires, un chapeau sur la tête et elles se portent toutes TRES TRES bien.

Le faciès des boliviens n’est pas non plus le même : beaucoup plus mates de peau, plus petits également (Ludwig a l’impression d’être un géant face aux boliviens).

On voit également tout de suite que le pays est beaucoup plus pauvre que le Chili. Quand nous sommes dans les rues de La Paz, nous avons l’impression d’être dans certaines rues d’Hanoi, au Vietnam : des centaines de petits commerces où l’on peut trouver tout ce que l’on veut (vêtements, nourriture, souvenirs, couvertures, sacs, literies…).

Visite de Tupiza

Nous partons donc avec un bus de nuit (compagnie Tans del sur, 80 bol par personne le trajet, soit un eu plus de 10€ par personne) pour faire les 700 kilomètres qui séparent Tupiza de La Paz.

Aparté n°3 : Nous avons fait une petite inspection des bus avant de nous décider, tellement nous avions entendu parler d’histoires atroces sur les accidents de bus en Bolivie. Nous n’étions vraiment pas sereins durant le trajet mais tout s’est finalement très bien passé !

C’est donc après 13h de trajet et une nuit blanche que nous arrivons à Tupiza (oui, ca reste une nuit dans un bus hein, c’est pas non plus le rêve !).

Tupiza est une petite ville tout au sud de la Bolivie, située à 2900 mètres d’altitude (décidément, si on veut visiter la Bolivie, on a intérêt à s’acclimater).

Nous voulions venir dans cette ville car nous savions que de nombreux tours opérateurs proposent des excursions dans le salar de Uyuni au départ de Tupiza. Nous ne voulions pas partir de la ville de Uyuni, afin d’éviter un maximum les touristes.

Nous avons donc fait un peu le tour de la ville et des tours opérateurs (arrivés à 8h du mat par bus, on a le temps du coup !) et nous avons finalement choisi Tupiza Tours comme compagnie. Nous partirons donc le lendemain avec deux autres personnes pour 4 jours/ 3 nuits d’excursion dans le sud de Lipez et au salar de Uyuni.

Aparté n°4 : Après négociation, nous avons eu l’excursion pour un prix de 1200 bol par personne, soit environ 170€ pour les 4 jours, tout compris, excepté les entrées des parcs (il faut rajouter 200 bol par personne en plus).

Une fois le tour réservé, nous sommes partis en direction du canyon de Ica, qui se situe à près de 6 km à pied de Tupiza.

Aparté n°5 : Pas facile de trouver quoi que ce soit ici : pas de panneau pour nous indiquer la bonne direction. Nous remercions notre application MAPS.ME qui a su nous diriger !

Nous commençons donc à sortir de la ville et un premier constat est fait : en Bolivie, on ne connait pas encore le recyclage, la déchetterie, ou même les poubelles !

C’est bien dommage car cela gâche vraiment le paysage. Il faut s’éloigner encore de quelques kilomètres pour ne plus voir de déchets par terre.

Nous croisons très peu de monde (4 personnes pou tout dire), c’est comme si nous étions seuls sur le site !

Nous marchons le long d’un paysage rocheux de nuances rouges et parfois allant jusqu’au gris.

Nous nous arrêtons face à la porte du diable (« la puerta del diablo »)…

Et nous continuons jusqu’au canyon Inca…

Après 4h de marche, nous revenons nous restaurer et nous reposer à notre hôtel (Hotel Natural Adventure, 100 bol la nuit) : il faut se ménager pour les prochains jours !

Pour plus de photos....

Commentaires

  • bugni josephine

    1 bugni josephine Le 03/01/2016

    Coucou,

    J'espère que nous n'avez pas pris goût à la coca....
    Lol

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