Lac Titicaca – Du 31/12 au 3/01

Après avoir passé sans difficulté la frontière du Pérou avec nos amis Nadège & Jérôme et collecté un nouveau tampon sur notre passeport, nous arrivons à Puno. On se fait accoster par un vendeur de circuit à la gare de Puno, il essaye de nous vendre l’excursion que nous souhaitons faire, mais malgré un prix attractif, nous ne réservons jamais, par principe, dans une gare et surtout pas sans avoir comparé les tarifs avec d’autres agences. Le monsieur arrive quand même à nous convaincre d’aller visiter un hôtel pour lequel il a des tarifs attractifs. Grande surprise, tout ce qu’il nous a dit est vrai, l’hôtel n’est pas cher, propre, avec salle de bain privée et internet, plutôt bien situé et avec de l’eau chaude dans les douches. En plus de ça, le personnel est accueillant. Le luxe !

Aparté n°1 : le chauffeur de taxi nous a impressionnés pendant le trajet en nous étalant toute sa connaissance sur la France. Il connaissait tous les monuments de Paris, les tristes attentats que le pays a subis, les joueurs de l’équipe de foot, notre président et le nom de sa copine ! En plus de ça, il nous a amené à bon port et n’a pas essayé de nous arnaquer sur le prix de la course.

Après quelques minutes à nous promener dans le centre ville à pied, il faut admettre qu’on était content. Les gens sont gentils et accueillants et on avait déjà repéré 2 -3 restaurants sympas pour y fêter le réveillon.

 Le lendemain du Nouvel An à Puno, nous avons souhaité visiter les fameuses îles flottantes.

Nous avons réservé un tour organisé pour visiter deux des îles Uros ainsi que les îles de Amantani et Taquile pour lequel nous avons négocié 85Ns par personne pour deux jours (incluant 2 déjeuners, un diner et une nuit chez l’habitant) avec le pick-up à l’hôtel.

Malheureusement dès le départ l’un d’entre nous était déjà malade du repas du réveillon. Après analyse de notre repas, nous pensons qu’il s’agit du cocktail typique du pays : le Pisco Sour (composé de pisco, citron vert, sucre de canne, Amargo de Angostura et …œuf battu en neige. Ce dernier ne devait pas être très frais pour un des verre).

Après seulement 25 minutes en bateau nous accostons sur une des îles flottantes d’Uros.  Quelques 2500 personnes résident aujourd’hui sur 63 iles constituées d’une couche compacte de roseaux (totora) de 3 m d’épaisseur. La sensation est très particulière, à chaque pas on s’enfonce de quelques centimètres dans les roseaux, comme si on marchait sur une éponge. Mais pas de problème, c’est solide, on peut sauter dessus, ca résiste (on a testé pour vous).

Les habitants de l’île nous accueillent avec leurs vêtements traditionnels ultra-colorés. Suit une petite visite de leur maisonnette d’environ 9 m² composée d’un lit, d’un espace de vie avec quelques rangement, d’une radio, d’un coin cuisine et puis c’est à peu près tout. L’habitante nous décrit des couvertures cousues racontant l’histoire de l’île. Celle-ci avec des bracelets et d’autres objets de décorations sont à vendres. On craque pour un shooter et un bracelet (payés bien trop cher pour le pays).

Après 3 heures de bateau, nous arrivons sur l’ile de Amantani. Le groupe sera réparti parmi des familles locales habitants sur l’île. Nous résiderons chez le chef du village dans des chambres très convenables. Seul bémol, il n’y a pas de douche et il faut utiliser des sauts d’eau en guise de chasse d’eau pour les toilettes. Nous nous rendons au sommet de l’île à 40 minutes de marche pour admirer la vue et découvrir les ruines de deux temples consacrés à la Pachamama (Terre-mère) et à la Pachatata (Terre-Père). En réalité, les ruines ne valent absolument pas le détour. La vue en revanche est très jolie, on a l’impression d’être sur une ile au milieu de la mer tellement le lac Titicaca est immense.

Aparté n°2 : nous avons été surpris de voir les adultes locaux (vêtus d’habits traditionnels – ce n’est pas que pour les touristes en fin de compte) faire un match de volley en haut de l’île, soit à environ 4000 m. Nous avons déduit que le terrain était perché sur la crête afin d’être éclairé par le soleil jusqu’en fin de journée.

Le soir nous mangerons à nouveau chez nos hôtes avec au menu l’éternel soupe en entrée. Bien que les légumes soient cuits, un d’entre nous tombera malade toute la journée du lendemain. Décidément la nourriture de la Bolivie/Pérou ne nous réussi vraiment pas.

Le lendemain matin nous essayons à notre tour les vêtements locaux, très chauds et lourds. Petite photo et nous prenons le bateau pour nous rendre sur l’île de Taquile. Après avoir découvert une jolie place traditionnelle, nous réaliserons une petite balade sympathique sur un chemin en bord de mer avant de reprendre le bateau pour Puno.

Bien que plutôt agréable, les îles de Amantani et de Taquile nous ont parues assez semblables à l’Isla del Sol en Bolivie pour laquelle nous avions eu un coup de cœur.