Après une petite journée de repos à Probolinggo suite à notre rando au Mont Bromo, nous voilà repartis pour l’ascension d’un nouveau volcan : le Kawa Ijen !
Aparté n°1 : De même que pour le Bromo, les indonésiens sont extrêmement rôdés et organisés entre eux (une vraie mafia !). Il est très compliqué (et long !) de faire l’ascension du Ijen sans passer par un tour opérateur.
Céline et Gautier (le couple de backpackers avec qui nous avons fait un petit bout de chemin à partir de Yogyakarta, pour ceux qui ne suivent pas) ont réalisé le tour organisé Ijen un jour avant nous et ont pu nous donner un ordre de prix (très très utile pour entamer une négociation avec un tour opérateur !) : 400 000 IDR (26€) par personne pour le transport, la chambre, le petit déjeuner et le guide. Cela nous a semblé un peu cher mais nous n’avons pas réussi à négocier en dessous (et ce n’est pas faute d’avoir essayé !).
Aparté n°2 : On note une vraie différence entre les indonésiens et le reste des peuples asiatiques concernant la négociation ! Les indonésiens s’énervent et sont très agressifs lorsqu’on essaie de négocier, et surtout, ils ne supportent pas qu’on leur mente, alors qu’ils nous mentent de leur côté sans arrêt !!!
Nous avons donc rendez-vous à 11 du matin pour partir en bus jusqu’au volcan (enfin, on ne sait pas vraiment à quelle heure nous avons rendez-vous puisque le gars qui nous a vendu le tour a dû nous donner 3 horaires différents en l’espace de 5 minutes… « yeah yeah, 10 a.m… yeah yeah, 11 a.m… Yeah ! 11.30 a.m ! » ; nous prenons donc le parti de choisir l’horaire du milieu !).
Nous sommes une quarantaine de touristes au point de rendez-vous et nous attendons une bonne heure que les bus daignent d’arriver.
Ce sont finalement des mini-bus de 15 places qui viennent nous chercher et là, la « distribution » des places se fait un peu à la tête du client (et au prix payé). Nous nous retrouvons dans l’un des mini-bus le plus pourris !
Nous faisons connaissance avec un malaisien fort sympathique avec qui nous tapons la causette pendant une bonne partie du trajet. Nous sommes ravis d’apprendre que nous ne sommes pas les seuls à être surpris de la manière dont se déroulent les négociations avec les indonésiens!
Le trajet en bus devait durer 5h et aura finalement duré… 11h…. La cause ? Ben en fait on ne sait pas trop…. Arrivés près du port où tous les ferries partent pour Bali, nous avons été coincés dans les bouchons durant 3 bonnes heures. Certains nous ont dit que c’était à cause d’un contrôle de police, d’autres que c’était à cause d’un carnaval d’étudiants (…), ou encore que c’était parce que chaque ferry ne peut emmener que deux camions avec lui, donc cela prend du temps…. Bref, on ne saura jamais.
Nous arrivons à 22h dans un hôtel à Banyuwangi alors que nous aurions du dormir dans le village où les treks démarrent (Sempol) mais les chauffeurs ont préféré s’arrêter plus tôt. Il faut dire que cela faisait quand même 11h qu’ils conduisaient.