Après avoir parcouru plus de 4400 km, c’est avec un mélange de soulagement et de mélancolie que nous rendons les clefs de notre « maison temporaire » au loueur spaceship.
Soulagement car 21 jours dans un van, c’est long en fait ! Sans doute parce qu’on a très peu d’intimité dans un van (il y a toujours plein de gens autour de nous) et qu’on avait tendance à tout perdre ! On avait beau essayé d’élaborer des tactiques et mettre chaque chose toujours à la même place, si ce n’était pas la lampe torche qu’on perdait, c’était le portable, ou les mouchoirs, ou encore les pastilles pour la gorge ou nos pyjamas… bref, on n’est pas prêt de parcourir la France en camping-car !
Mélancolie parce que rendre notre van signifie également la fin de l’Australie. Et c’est vrai qu’on est toujours mélancolique lorsqu’on quitte un pays, même si nous avons toujours l’excitation de découvrir le pays d’après ! Le van nous a permis de visiter beaucoup d’endroits et d’être complètement libres de nos mouvements (ce qui aurait été beaucoup plus compliqué si on avait du parcourir la cote Est de l’Australie en bus).
Pour ce qui est de la restitution du van, nous n’avons eu aucun soucis : le van était déjà comblé d’égratignures et de trous, donc on n’est même pas sûr que le loueur aurait pu voir s’il y en avait un pète de plus !
Bizarrement, la restitution du van s’est accompagnée d’une averse torrentielle accompagnée d’un vent ultra violent ! Nous avons sorti les imperméables et la doudoune pour la première fois en Australie. Et nous les avons malheureusement gardés durant tout notre séjour à Sydney ! Nous avons rarement été dans une ville avec autant de vent !