Rio de Janeiro – 18 au 20/03 et du 25 au 27/03

Nous partons en bus de Foz de Iguaçu et arrivons à Rio, 27h plus tard. Les bus au Brésil sont tout aussi confortables qu’en Argentine mais aucun repas n’est servi à bord. Les bus font davantage de pauses, ce qui nous surprend ! Au moins toutes les 3h ils s’arrêtent une vingtaine de minutes, le temps d’un café ou d’un gouter.

Aparté n°1 : Le briefing des « stewart » (on les appelle comme ça, ce sont les personnes qui s’occupent de nous dans les bus, qui gèrent les bagages et qui s’assurent que tout va bien) est en portugais…et seulement en portugais ! Autrement dit, on ne comprend rien. On imagine bien qu’il nous parle des toilettes, mais impossible de capter un seul mot. Décidément, on va pouvoir bien communiquer avec les portugais !

Nous arrivons donc à la gare de bus de Rio et, après avoir acheté notre billet de bus pour notre prochaine destination d’ici quelques jours (à savoir Buzios), nous partons en quête d’un bus qui daigne bien de nous amener au centre de Rio. La gare routière est juste à côté de la gare d’autobus. Par contre, il y a une centaine de bus différents, et pas facile de s’y retrouver ! Une dame nous explique (en français d’ailleurs !) le bus qu’il faut prendre ainsi que la direction. Nous grimpons donc dans le bus indiqué, remercions le chauffeur (qui n’est pas des plus agréables) et veillons le trajet pour ne pas louper l’arrêt de bus.

Aparté n°2 : Nous sommes également surpris de voir à quel point l’utilisation de la carte bancaire est répandue ici, par rapport aux autres pays d’Amérique latine. C’est tellement pratique ! On se rend également compte que nous n’avons plus l’habitude de nous servir autant de notre carte de crédit… dur de faire les comptes maintenant sans regarder son compte tous les jours, vu le nombre de transactions !

Nous trouvons notre hôtel au centre historique de Rio sans grande difficulté. Nous nous sommes installés pour 3 jours à l’hôtel Santana, car il s’agit de l’un des moins chers (20€ la chambre avec petit dej).

Nous sommes prêts à visiter Rio !

Il s’agit d’un pic situé à Rio (396 m d’altitude). On y accède par téléphérique, après s’être acquittés des droits d’entrée (une trentaine d’euros pour deux). Le pain de sucre doit son nom aux portugais qui pensait que sa forme évoquait des blocs de sucre.

Après une première tentative infructueuse (le pic était légèrement couvert d’un petit nuage, pouvant gâcher la vue), nous avons finalement visité le site en fin d’après midi, là ou les couleurs ne sont malheureusement pas les meilleurs. Nous avons tout de même eu une très belle vue de Rio, de sa baie, de la plage de Copacabana et surtout du Corcovado et de sa fameuse statut du Christ.

De nombreux petits singes se trouvent sur le site du pain de sucre, généralement entourés par des dizaines de touristes qui essaient de les prendre en photo (on était parmi ces touristes bien sur !).

Le Corcovado est le nom donné à la montagne qui domine Rio. Ce site est situé à plus de 700 mètres et accueille en son sommet la statut du Christ (l’un des symbole du pays). On y voit également une vue grandiose sur Rio.

Nous avons accédé au site par un petit train. Nous avions acheté notre billet la veille dans un des centres d’information afin d’éviter la queue. Cela coûte un tantinet plus cher (35€ au lieu de 32€) mais au moins on a pas à se soucier de l’attente. Les billets ont des horaires fixes, ce qui fait que s’il ne fait pas beau le jour et l’horaire où on a acheté le billet, et bien tant pis pour nous !

Heureusement, nous n’avons pas eu ce problème, au contraire, le temps était complètement dégagé… Bon par contre, il y a énormément de monde près de la statut, comme on peut l’imaginer.

Plage de 4,5 km au sud de Rio, et sans doute l’une des plages les plus célèbres au monde. Forcément, il fallait qu’on y passe !

Bon, en soit, rien d’extraordinaire, à part qu’effectivement, cette plage est très grande, et blindée de monde. On y croise également de nombreuses personnes qui ont eu un petit coup de bistouris !! C’est d’ailleurs vraiment pas beau : soit ce sont des poitrines énormes, soit (ou les deux d’ailleurs) ce sont des fesses gigantesques, soit ce sont même des pectoraux refaits (voire loupés, si si, on a vu ça !).

Et bien sur, nous avons écouté un peu de samba et bu des caïpi dans le quartier animé de Lapa!